Les paupières supérieures
Les paupières supérieures (par opposition aux paupières inférieures, sous les yeux) vont du sourcil au rebord des cils. La blépharoplastie des paupières supérieures est l’une des premières demandes d’intervention esthétique sur le visage, habituellement autour de la quarantaine. Les patients ne savent pas toujours définir ce qui a changé dans leur regard, mais ils constatent un air fatigué, éteint, un regard moins lumineux. Durant la première consultation, j’examine soigneusement chaque partie de la paupière : la position, le tracé et le relief du sourcil ; la courbe de la paupière, sa position par rapport aux cils, son creusement et ses plis, la hauteur du pli palpébral… J’établis un diagnostic en identifiant les mécanismes à l’origine de l’altération de la paupière – perte de volume, affaissement (ptosis), excédent de peau, accumulation de graisse (poche du coin interne de l’œil)… Ce diagnostic, que j’explique à mes patients, est une étape cruciale pour définir un plan de traitement personnalisé. Ainsi, une blépharoplastie classique où on n’enlève que l’excès de peau ne sera pas une bonne option si le patient présente en même temps un ptosis car la paupière sera toujours aussi lourde et basse après l’intervention. Pour rajeunir et éclairer le regard, il faut également traiter le ptosis en intervenant sur le muscle releveur de la paupière.