La détente et l’affaissement du cou
La zone du cou s’étend de la mâchoire inférieure (le rebord mandibulaire) jusqu’à la clavicule. Lorsqu’un patient vient me voir pour « refaire son cou », j’analyse l’ensemble de son visage, particulièrement le tiers inférieur – la joue et la bajoue, l’ovale et le cou – pour bien saisir comment sa physionomie a évolué avec le temps. Si le processus de vieillissement de la peau et des tissus sous-cutanés est universel, le cou comme le visage évolue différemment selon les individus et nécessite une approche personnalisée. J’observe l’état de la peau, l’importance de la graisse sous-cutanée (l’affaissement est-il associé à un empâtement ?), le tonus des muscles du cou, l’étirement des tissus. Je demande à mon patient de me montrer avec ses mains, face à un miroir, ce qu’il attend de l’intervention. A mon tour, je lui montre comment le lifting peut corriger l’affaissement et ce qu’il est réaliste de faire techniquement.
Dans la majorité des cas, sauf empâtement isolé, il est nécessaire et préférable d’intervenir à la fois sur le cou et sur le bas du visage (sur les bajoues qui altèrent l’ovale) pour rétablir les reliefs osseux et un angle harmonieux entre le menton et le cou (angle cervico-mentonnier). En remettant en tension les tissus profonds (ce n’est plus la peau que l’on « tire » dans un lifting de qualité), on obtient des résultats naturels et durables.