Le choix de l’implant mammaire : la question de la taille
Certaines patientes ont déjà une idée du volume qu’elles souhaitent, souvent parce qu’elles ont vu le résultat chez une de leurs proches. Or, c’est moins le volume de la prothèse en tant que tel qui importe que sa largeur et sa projection qui doivent être choisies en fonction de la physionomie et de la qualité de la peau. La largeur du thorax à la base des seins n’est pas la même d’une femme à l’autre et c’est elle qui détermine la largeur de prothèse qui conviendra. Pour la projection, le critère important est l’épaisseur et la souplesse de la peau. Si la peau est très ferme et tendue, une projection importante risque de distendre les tissus, d’abîmer la peau et de créer des vergetures. Si la peau est détendue (à la suite des grossesses, souvent), une prothèse trop plate ne remplira pas suffisamment le sein et une projection plus importante sera préférable. Quand on tient compte de ces deux paramètres – largeur de la prothèse et degré de projection –, on constate que seuls deux ou trois modèles correspondent à chaque femme. Par ailleurs, le lipofilling apporte un complément de volume naturel et arrondit les courbes, notamment au niveau du décolleté.
Un volume trop important par rapport au thorax expose à plus de complications. Des prothèses trop grandes pour leur étui cutané subiront des frottements et tensions qui augmentent le risque de rupture et de contracture capsulaire.
A noter : l’asymétrie entre les deux seins est courante, pas toujours perçue par les patientes. Sachant qu’elle peut devenir un peu plus visible après l’augmentation mammaire, il faut parfois anticiper et choisir des prothèses de volume légèrement différent ou bien les positionner habilement pour rétablir au mieux la symétrie. Le lipofilling peut également aider.